Effets surprenants du LDP en Côte d'Ivoire: Effets secondaires maternels

Je pensais que je savais tout ce qu'il faut connaître à propos du leadership. J'avais participé à plusieurs programmes de formation en leadership lorsque l'invitation est venue pour me demander de me joindre à un groupe de futurs facilitateurs pour ce programme appelé le LDP à Grand-Bassam [Cote d’Ivoire]."Ce sont les mots d'un facilitateur LDP lorsque nous avons réfléchi sur ce qui s'était passé depuis ce jour de mai, près de cinq mois plus tôt. Son véritable apprentissage dà propos du leadership et du managelent et gouvernance a commencé un voyage étonnant pour lui ce jour-là.

À l'aide d'un guide de facilitateurs du LDP (abévriation anglaise pour un programme de développement de leadership, management et gouvernance), six facilitateurs du niveaux central et régional du ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA en Côte d'Ivoire , ainsi que quatre animateurs de MSH encadrent le processus de LDP pour les équipes des district et des régions sanitaires du N'Zi-Iffou-Moronou et Indenie-Djuablin en Côte d'Ivoire. Le but de ce programme de perfectionnement en leadership est d'augmenter le taux de rétention des patients séropositifs sous traitement antirétroviral. Comme le directeur régional de la santé de N'Zi-Iffou-Moronou nous disait récemment, au début du processus, il s'agissait de mon défi: “comment amener l’ensemble des 6 équipes cadres de districts et les prestataires dont je coordonne les activités, à travailler dans une même dynamique et une synergie d’action pour augmenter le taux de rétention des personnes vivant avec le VIH dans les soins dans la région sur une période de 12 mois à 80%?” Il ya un an au niveau régional, ce taux était à peine à 50% et nous ne savions pas quoi faire pour l'améliorer. J'étais très inquiet parce que mes supérieurs et les bailleurs de fonds nous ont lancé ce défi d'augmenter le taux de rétention depuis janvier 2013.

L'équipe conjointe de facilitation du ministère de la santé et de MSH est toujours à un atelier en avance aux équipes qu'ils forment. Au cours du premier atelier du LDP en mettant l'accent sur l'examen du contexte et une meilleure compréhension de ce qui se passe autour d'eux, les facilitateurs ont appris les fils du métier, s'adaptant à un style de faciliter (plutôt que d'enseigner) qui n'était pas tout à fait confortable. J'ai servi comme un coach lorsqu'ils préparaient leurs sessions, animant seulement les sessions qui étaient un peu hors des zones de confort des apprentis-facilitateurs.

Quand nous regardons en arrière à la formation des formateurs de 3 jours à Grand Bassam, la plupart des animateurs a admis qu'ils étaient, pris de paniqué, ou au moins très mal à l'aise durant cette première semaine. Pour le deuxième atelier sur la focalisation, environ deux mois plus tard, ils s'étaient pris en main eux-mêmes avec seulement les notes de l'animateur comme leur guide. Maintenant, au début du troisième atelier sur l'alignement, la mobilisation et l'inspiration, j'ai eu le privilège d'observer à partir des coulisses, cette équipe extraordinaire de LDP en action. Ils ont trouvé clairement leurs rythmes de croisière: les tâches sont bien distribuées, tout le monde est confiant et prêt, leur intimité avec les équipes, qu'elles accompagnent comme coachs est palpable, et les équipes cadres districts sont pleines d'enthousiasme et de vigueur.

L'équipe de facilitation a décidé d'insérer une journée supplémentaire avant l'atelier de deux jours pour aider les équipes à mieux préparer leur documentation. Cela peut être une tâche fastidieuse, que je sais, est qui est souvent exécutée de façon incomplète à cause de la surcharge de travail dans leurs districts et régions respectifs. Maintenant, ils avaient toute une journée, soutenus par leurs coachs, afin de finaliser leur modèle de défi, leur plan d'action, leur plan de S&E, un compte-rendu de ce qu'ils font différemment maintenant et quelques histoires de réussite.

Après chaque atelier, les équipes retournent dans leur bureaux respectifs et partagent avec leurs collègues ce qu'ils ont appris, les outils, les concepts et tous les autres déclics qu'ils ont acquis. Après avoir vu ces « restitutions » ailleurs, Je n'avais aucune idée de la force de motivation de ces « restitutions ». Quatre districts parlaient des effets des ces restitutions surprenantes: des sages-femmes et des infirmières qui ont pris ces outils et les ont appliqués à l'amélioration de la santé maternelle.

Avec l'accord de leurs superviseurs pour faire ce qu'elles ont voulu faire avec les outils, ces prestataires ont commencé à parler avec les femmes dans les communautés de quelque chose qui les préoccupent vivement : pourquoi ces femmes ne complétaient'elles pas les quatre visites prénatales et pourquoi elles ne venaient pas accoucher dans les centres de santé?.

Le personnel du centre de santé a commencé à analyser de façon exprès afin de découvrir les raisons. Elles ont parlé avec les leaders du village et les femmes elles-mêmes et ont découvert que, étant donné que la plupart des bébés annoncent leur arrivée imminente dans le milieu de la nuit, et parce que les centres de santé étaient fermées ou n'avaient pas d'électricité, les femmes ont préféré d'accoucher à la maison. D'ailleurs, les femmes n'ont pas vraiment compris pourquoi les visites prénatales et les accouchements supervisés sont si importants. Dans une zone, le groupement des femmes a mobilisé des fonds pour acheter un panneau solaire ainsi permettant la structure sanitaire de recevoir des femmes pendant la nuit pour leur accouchement. Beaucoup plus de femmes viennent maintenant pour les quatre visites prénatales et se présentent pour l'accouchement dans le centre de santé.

Ce LDP avait pour but d'augmenter le taux de rétention des patients sous traitement ARV. Le directeur régional de la santé de N'Zi-Iffou-Moronou est heureux du progrès: Aujourd’hui les résultats préliminaires indiquent que le taux de rétention dans la région est à 81% et l’ensemble des 6 districts a également atteint la cible fixée. . C’est extraordinaire !! Inimaginable !!!

Mais en plus: les effets « secondaires » du programme s'avèrent également bénéfiques pour les femmes et leurs familles qui sont désormais plus susceptibles de porter leurs grossesses à un dénouement heureux et sûr.

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Apprendre à apprendre

L'apprentissage est une quête exigeante. Le cerveau humain représente généralement environ deux pour cent de notre poids corporel, mais consomme à peu près 20 pour cent de notre énergie métabolique - plus que tout autre organe. Il existe de nombreuses façons de déployer cette énergie. Être stratégique, les dirigeants organisationnels doivent orienter les ressources intellectuelles vers les bons objectifs grâce à un processus d'apprentissage guidé.

Réponses

  1. Motale thank you for your comment. indeed Ebola disease is a major preoccupation in West Africa at the moment but the system of health in Côte d’ Ivoire to respond positively by implementing prevention and directives of the measures to be followed by populations and health workers. Good communication took place around its guidelines that were implemented and helped the Ivory Coast to be spared from the disease Ebola virus . In the health regions and districts where partiques LDP + were taught as Sylvia has rightly revealed , we can say that the implementation of these practices have helped keep the virus very far from the Ivory Coast.

    Merci Motale pour votre commentaire. effectivement la maladie à virus Ebola est une préocupation majeure en Afrique de l’ouest en ce moment mais le système de santé en Côte d’Ivoire à réagit de manière positive en mettant en place les mesures de prévention et les directives à suivre par les populations et les agents de santé. Une bonne communication a eu lieu autour de ses directives qui ont été mise en oeuvre et ont permis à la Côte d’Ivoire d’être épargné de la maladie à Virus Ebola. Dans les régions et districts sanitaires où les partiques de LDP+ ont été enseigné comme Sylvia l’a si bien revelé, nous pouvons affirmer que la mise en oeuvre de ces pratiques ont contribué à maintenir le virus très loin de la Côte d’Ivoire.